Le Doyen de la FLSH, Pr Jean-Marie Dikanga est consterné par le décès, le 28 février dernier, du CT Olivier Nyembo Ndombezya. C’est une énorme perte pour la Faculté, surtout en ce moment de mise en œuvre du LMD. Au nom de la Faculté, le Doyen présente, à la famille biologique de l’illustre disparu, ses sincères condoléances.
Je vous propose ce témoignage mêlé d’amertume du Pr Pauni Kasongo sur le CT Olivier qu’il connait très bien : « Triste record d’enseignants du département des Lettres et Civilisations françaises et latines décédés en un laps de temps ! Triste record d’anciens, enseignants et élèves, du collège Libermann (institut Mwamba) : Kayno Kayumba, Katumbwe bin Mutindi, Nyembo Ndobezya ! Ndobezya, Mukubwa-deux-fois comme j’aimais t’appeler, la nouvelle de ton décès fait monter un puissant flux de sang à mon cœur comme le ressac impétueux du flot du Lualaba sur les rochers de Kongolo miamba ya Keba. Mukubwa-deux-fois (en effet, tu entrais en 6ème littéraire quand nous venions d’être admis en 3ème année de la même section avec ton frère cadet), si les morts ont quelque conscience et un lieu de rencontre, salue pour moi Mututi Mwehu, ton jeune frère mon ancien camarade de promotion, Mwamba Mulohwe Kumwimba, notre inoubliable professeur de latin, les abbés Max Muteba wa Changa, Paul Mastaki Lumbu, Benoît Tambwe Mwemedi, tous camarades de nos années de collège ; n’oublie pas de saluer également un autre fils du terroir, Jacques Keba Tau (Vieux Taureau) avec qui nous avions jeté les bases de l’administration du Département des SIC. Ndobezya, va en paix ! »
CT Olivier Nyembo Ndombezya sera enterré ce samedi 05 mars 2022, selon le programme ci-dessous :
11H00′: Levée du corps à la morgue des Cliniques universitaires
11H30′: Messe à la chapelle de Twendelee
13H00: Départ pour le cimetière de Kasangiri
15H00′: Retour au domicile familial (av. Araucarias. Référence Arrêt Ntay), Hewa Bora, Commune de Kampemba.
Un scientifique honnête, intègre, humble, qui n’a pas terni sa réputation. Sa disparition me touche fortement, et je me rappelle inlassablement ses paroles de bonté à mon égard. Il me traitait comme son égal, m’appelait toujours par la formule : jeune homme quand j’étais étudiant et collègue quand je suis devenu assistant ! Qu’il repose en paix, et que ses vertus subsistent !